Retour du REX BIM Tour en chair et en os
06 octobre 2020
Masques, gel hydro-alcoolique, distances entre les participants… l’amphithéâtre du Palais des Congrès de La Grande Motte a accueilli le REX BIM Tour dans le strict respect des consignes sanitaires. Désormais intégrées, ces précautions n’ont en rien pesé sur le déroulement d’une séance à laquelle ont participé quelques 160 personnes, maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entreprises, étudiants de Polytech Montpellier. Tous avaient été séduits par un programme consacré au BIM infrastructures.
De quoi s’agit ?
Si les fidèles du REX BIM Tour connaissent bien maintenant le BIM version « bâtiment », les caractéristiques de sa déclinaison « infrastructures » ont été dévoilées lors d’une table ronde dédiée au sujet. « Le but est de produite une maquette numérique à l’échelle d’une route, d’un pont, d’une voie ferrée, des réseaux d’un quartier, a donné pour exemple Jérôme Parzy, référent BIM chez GAXIEU Ingénierie. L’enjeu, ensuite, sera de la corréler à la maquette numérique d’un projet plus global. » Une opportunité parfaitement illustrée par le retour d’expérience sur l’aménagement de l’îlot ARENC, dans le cadre du projet Euroméditerranée à Marseille : « Nous avons utilisé le BIM à l’échelle du quartier, a expliqué Ludovic Chaigneau, directeur du bureau d’études SIGMALYNX. Nous avons modélisé l’ensemble des réseaux existants, ce qui nous a déjà permis de détecter certaines incohérences des réseaux entre eux, ce qui permettra ensuite de connecter plus facilement les nouveaux bâtiments à ces réseaux. »
Quels bénéfices attendus ?
Au-delà de ses spécificités, principalement liées à l’échelle et l’horizontalité du périmètre modélisé, le BIM infrastructures se fixe les mêmes objectifs que le BIM bâtiment. Il offre une meilleure visualisation du projet, « pour une meilleure compréhension et une meilleure communication », comme l’a souligné Léonard Guitteny, consultant chez GEOMENSURA. « La 3D est une aide à la lecture du projet, a ajouté Michaël Micucci, chargé de mission chez BRM Ingénierie. Sur notre projet de rénovation des écluses de Méricourt, par exemple, on a pu modéliser ce qui se passe sous les radiers. »
Le BIM - infrastructures ou bâtiment – est aussi un moyen d’identification des clashs en amont du chantier, ou encore, à plus long terme, d’optimisation de l’exploitation et de la maintenance.
« La maitrise d’ouvrage souhaitait disposer d’un objet unique renseignée, avec une multitude d’informations sur tous les réseaux, très denses », a précisé l’architecte Michaël Fauchet, lors d’un REX sur la construction en cours d’un laboratoire de biotechnologie en Suisse. « C’est même la maquette numérique de la ville complète qui est envisagée, a analysé Paul Nativel, PDG et BIM Manager de Téole Ingénierie 3D. En modélisant l’environnement urbain, on peut faire des simulations de flux, de voitures et de piétons, pour anticiper les problématiques futures de maintenance. »
Superstructures, infrastructures : les mêmes freins
Avant d’en arriver là, les acteurs du bâtiment et des travaux publics doivent apprendre à mieux définir leurs besoins, pour rédiger des cahiers des charges et des conventions BIM plus explicites. « Il faut aussi trouver une écriture commune, a indiqué Alain-Henri Bellec, vice-président de CINOV Ingénierie et président du Comité Ingénierie de l’IDRRIM. C’est d’ailleurs l’objectif du projet de recherche MIND, pour Modélisation des Informations Interopérables pour les Infrastructures Durables. »
Trouver un langage commun pour mieux dialoguer et collaborer, « le problème est finalement moins technique qu’humain, a conclu Hervé Halbout, le président de NOVIMAGE, intervenant « en duplex via Zoom ». Dans le domaine des infrastructures, la modélisation 3D est maîtrisée depuis longtemps, en revanche les freins sont culturels. »
Se parler, échanger, partager : le REX BIM Tour contribue à cette dynamique collaborative, balisant le chemin qui mènera au nouvel écosystème du BIM. Rendez-vous à Nantes le 13 octobre pour franchir ensemble une nouvelle étape.
> Revoir les replays
De quoi s’agit ?
Si les fidèles du REX BIM Tour connaissent bien maintenant le BIM version « bâtiment », les caractéristiques de sa déclinaison « infrastructures » ont été dévoilées lors d’une table ronde dédiée au sujet. « Le but est de produite une maquette numérique à l’échelle d’une route, d’un pont, d’une voie ferrée, des réseaux d’un quartier, a donné pour exemple Jérôme Parzy, référent BIM chez GAXIEU Ingénierie. L’enjeu, ensuite, sera de la corréler à la maquette numérique d’un projet plus global. » Une opportunité parfaitement illustrée par le retour d’expérience sur l’aménagement de l’îlot ARENC, dans le cadre du projet Euroméditerranée à Marseille : « Nous avons utilisé le BIM à l’échelle du quartier, a expliqué Ludovic Chaigneau, directeur du bureau d’études SIGMALYNX. Nous avons modélisé l’ensemble des réseaux existants, ce qui nous a déjà permis de détecter certaines incohérences des réseaux entre eux, ce qui permettra ensuite de connecter plus facilement les nouveaux bâtiments à ces réseaux. »
Quels bénéfices attendus ?
Au-delà de ses spécificités, principalement liées à l’échelle et l’horizontalité du périmètre modélisé, le BIM infrastructures se fixe les mêmes objectifs que le BIM bâtiment. Il offre une meilleure visualisation du projet, « pour une meilleure compréhension et une meilleure communication », comme l’a souligné Léonard Guitteny, consultant chez GEOMENSURA. « La 3D est une aide à la lecture du projet, a ajouté Michaël Micucci, chargé de mission chez BRM Ingénierie. Sur notre projet de rénovation des écluses de Méricourt, par exemple, on a pu modéliser ce qui se passe sous les radiers. »
Le BIM - infrastructures ou bâtiment – est aussi un moyen d’identification des clashs en amont du chantier, ou encore, à plus long terme, d’optimisation de l’exploitation et de la maintenance.
« La maitrise d’ouvrage souhaitait disposer d’un objet unique renseignée, avec une multitude d’informations sur tous les réseaux, très denses », a précisé l’architecte Michaël Fauchet, lors d’un REX sur la construction en cours d’un laboratoire de biotechnologie en Suisse. « C’est même la maquette numérique de la ville complète qui est envisagée, a analysé Paul Nativel, PDG et BIM Manager de Téole Ingénierie 3D. En modélisant l’environnement urbain, on peut faire des simulations de flux, de voitures et de piétons, pour anticiper les problématiques futures de maintenance. »
Superstructures, infrastructures : les mêmes freins
Avant d’en arriver là, les acteurs du bâtiment et des travaux publics doivent apprendre à mieux définir leurs besoins, pour rédiger des cahiers des charges et des conventions BIM plus explicites. « Il faut aussi trouver une écriture commune, a indiqué Alain-Henri Bellec, vice-président de CINOV Ingénierie et président du Comité Ingénierie de l’IDRRIM. C’est d’ailleurs l’objectif du projet de recherche MIND, pour Modélisation des Informations Interopérables pour les Infrastructures Durables. »
Trouver un langage commun pour mieux dialoguer et collaborer, « le problème est finalement moins technique qu’humain, a conclu Hervé Halbout, le président de NOVIMAGE, intervenant « en duplex via Zoom ». Dans le domaine des infrastructures, la modélisation 3D est maîtrisée depuis longtemps, en revanche les freins sont culturels. »
Se parler, échanger, partager : le REX BIM Tour contribue à cette dynamique collaborative, balisant le chemin qui mènera au nouvel écosystème du BIM. Rendez-vous à Nantes le 13 octobre pour franchir ensemble une nouvelle étape.
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